À la maison d’arrêt de Sequedin, le souvenir de l’évasion de Redoine Faïd, le 13 avril dernier, est encore vivace. 
Or, fait remarquer Stéphane Lecerf, délégué de l’UFAP-UNSA-Justice, l’un des deux principaux syndicats, avec FO-Pénitentiaire, «                      Redoine Faïd avait un téléphone portable, il a pu appeler pour avoir vite un véhicule qui vienne le chercher                      ».

L’un des arguments de Jean-Marie Delarue était d’apaiser les tensions liées à l’accès au téléphone. «                      Sur une coursive, rétorque Stéphane Lecerf, il y a une cinquantaine de détenus. Pour une seule cabine téléphonique.                      » Difficile donc pour tous les prisonniers de joindre leurs proches autant qu’ils le voudraient. Ce à quoi le surveillant répond par la surpopulation carcérale : «                      S’il y avait un détenu par cellule (comme le prévoit la loi NDLR), ils pourraient davantage téléphoner.                      »
 

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