En prison depuis 38 ans, Philippe El Shennawy, 59 ans, l'un des plus anciens détenus de France, est sorti vendredi matin de la maison d'arrêt de Fresnes. Il devra porter un bracelet électronique pendant deux ans. Il va commencer un travail de chef de projet pour l'événementiel culturel dès lundi.
"Whaou ! Je suis content, ça a été un peu long", a déclaré Philippe El Shennawy, vendredi matin, devant la presse qui l'attendait à sa sortie de la prison de Fresnes. Cheveux grisonnant, visage émacié barré d'un large sourire, à 59 ans Philippe El Shennawy était jusqu'à ce matin l'un des plus vieux détenus de France avec 38 années passées les barreaux. "Humainement c'est une horreur. Actuellement, ça ne sert à rien. Ca protège pour un moment, c'est tout. Mais il faudrait que ça serve à quelque chose", a -t-il déclaré alors qu'il était interrogé sur ses conditions de détention.
"Comment j'ai fait pour tenir ? X raisons : les gens qui m'aiment, la non-acceptation de quelque chose que je n'ai jamais accepté et savoir que de toute façon j'allais sortir", a-t-il expliqué. Son avenir ? "J'ai envie de vivre. De faire des premiers pas dans la vraie vie. D'abord je vais être avec mon épouse et mes amis qui m'aiment. Ensuite, j'ai la chance d'avoir un travail. Qui a l'air intéressant en plus (...)". Si Philippe El Shennawy est libre, il est encore soumis à certaines contraintes, notamment le port d'un bracelet électronique pendant deux avec des créneaux horaires stricts. "On m'a mis des conditions que je vais respecter à la lettre (...) "C'est le système (...) Ce nest pas encore la liberté"(...)."On m'a mis 38 ans, c'est pas assez. Donc j'en ai pour deux ans encore avec un bracelet, a-t-il déclaré. Et de se demander du coup s'il pourrait aller manger au restaurant, ce à quoi son avocat a immédiatement répondu par l'affirmative à ses côtés.
"Comment j'ai fait pour tenir ? X raisons : les gens qui m'aiment, la non-acceptation de quelque chose que je n'ai jamais accepté et savoir que de toute façon j'allais sortir", a-t-il expliqué. Son avenir ? "J'ai envie de vivre. De faire des premiers pas dans la vraie vie. D'abord je vais être avec mon épouse et mes amis qui m'aiment. Ensuite, j'ai la chance d'avoir un travail. Qui a l'air intéressant en plus (...)". Si Philippe El Shennawy est libre, il est encore soumis à certaines contraintes, notamment le port d'un bracelet électronique pendant deux avec des créneaux horaires stricts. "On m'a mis des conditions que je vais respecter à la lettre (...) "C'est le système (...) Ce nest pas encore la liberté"(...)."On m'a mis 38 ans, c'est pas assez. Donc j'en ai pour deux ans encore avec un bracelet, a-t-il déclaré. Et de se demander du coup s'il pourrait aller manger au restaurant, ce à quoi son avocat a immédiatement répondu par l'affirmative à ses côtés.
Dehors, Philippe El Shennawy aimerait également participer à 'tout un travail sur la prison, sur le travail sur les longues peines". Un vieux monsieur m'a dit 'n'oubliez surtout pas que vous avez été témoin'(...). Je ne fais pas un discours politique mais il faut que mon expérience serve".
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