Il se présente lui-même comme «révolutionnaire de profession». Détenu en France depuis vingt ans, le terroriste Carlos a été condamné ce lundi à 1 500 euros d'amende pour outrage à l'encontre d'une lieutenante de l'Administration pénitentiaire lors de son procès en appel en mai 2013.
Le tribunal correctionnel de Paris l'a en outre condamné à verser 1 000 euros de dommages et intérêts à la victime. Le Vénézuélien a décidé de faire appel.
De son véritable nom Ilitch Ramirez Sanchez, Carlos était accusé d'avoir proféré des injures, dont certaines à caractère antisémite, contre l'agent des services pénitentiaires. Le terroriste a lui contesté l'avoir traité de «sale juive» mais reconnu l'avoir qualifiée d'«Israélienne» et de «sioniste». Depuis son arrestation au Soudan par la police française en août 1994, il subit «harcèlement, mauvais traitement, torture», a plaidé en vain son avocate, Me Isabelle Coutant-Peyre. Selon lui, «99 % des surveillants sont des gens honorables» mais «1 % sont des tarés».
Il est toutefois aisé d'imaginer la difficulté pour les surveillants de gérer un tel personnage. En juillet dernier, Carlos avait été le «témoin», tout comme son ami l'humoriste controversé Dieudonné, d'un faux mariage gay entre deux détenus à la centrale de Poissy (Yvelines). Les faux époux avaient tous les deux été condamnés pour différents assassinats. La provocation avait fait grand bruit. Carlos a été condamné en appel à la réclusion criminelle à perpétuité, le 26 juin à Paris, avec 18 ans de sûreté, pour quatre attentats commis en France il y a trente ans. Ces attentats avaient fait onze morts et près de 150 blessés.
De son véritable nom Ilitch Ramirez Sanchez, Carlos était accusé d'avoir proféré des injures, dont certaines à caractère antisémite, contre l'agent des services pénitentiaires. Le terroriste a lui contesté l'avoir traité de «sale juive» mais reconnu l'avoir qualifiée d'«Israélienne» et de «sioniste». Depuis son arrestation au Soudan par la police française en août 1994, il subit «harcèlement, mauvais traitement, torture», a plaidé en vain son avocate, Me Isabelle Coutant-Peyre. Selon lui, «99 % des surveillants sont des gens honorables» mais «1 % sont des tarés».
Il est toutefois aisé d'imaginer la difficulté pour les surveillants de gérer un tel personnage. En juillet dernier, Carlos avait été le «témoin», tout comme son ami l'humoriste controversé Dieudonné, d'un faux mariage gay entre deux détenus à la centrale de Poissy (Yvelines). Les faux époux avaient tous les deux été condamnés pour différents assassinats. La provocation avait fait grand bruit. Carlos a été condamné en appel à la réclusion criminelle à perpétuité, le 26 juin à Paris, avec 18 ans de sûreté, pour quatre attentats commis en France il y a trente ans. Ces attentats avaient fait onze morts et près de 150 blessés.
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