vendredi 23 mai 2014

Kerviel: l'ex-trader a été transféré à la prison de Fleury-Mérogis

Incarcéré à la maison d'arrêt de Nice juste après son arrestation en ce début de semaine, l'ex-trader purgera le reste de sa peine dans cet établissement situé en région parisienne.
Jérôme Kerviel, lors de son arrestation, dans la nuit de dimanche à lundi 19 mai. (Anne-Christine Poujoulat - AFP)
Jérôme Kerviel, lors de son arrestation, dans la nuit de dimanche à lundi 19 mai

L'ex-trader Jérôme Kerviel a été transféré à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne), pour y purger sa peine de trois ans de prison ferme pour avoir causé une perte de 4,9 milliards d'euros à la Société Générale. Interpellé à Menton (Alpes-maritimes) le 18 mai à son retour en France après son passage de la frontière italienne, Jérôme Kerviel avait été incarcéré à la maison d'arrêt de Nice.

Un aménagement de peine pour bientôt?       

Après son arrestation, un magistrat spécialisé avait estimé qu'il pourrait demander une libération conditionnelle à l'été 2015. De sa peine seront tout d'abord retranchés les 41 jours de détention provisoire déjà effectués à la prison de la Santé à Paris entre le 8 février et le 18 mars 2008.
Il bénéficiera ensuite d'un crédit de réduction de peine, tel qu'instauré par la loi Perben 2 qui, dans son cas, s'élèvera à sept mois. Ainsi, après ces déductions, la date théorique de fin de peine de l'ex-trader ne sera plus le 19 mai 2017, mais le 8 septembre 2016.
En outre, deux ans avant la fin de cette peine réduite, soit dans un peu plus de trois mois, Jérôme Kerviel aura la possibilité de solliciter un aménagement de peine, semi-liberté ou bracelet électronique, auprès d'un juge d'application des peines (JAP).

Condamné définitivement en mars dernier       

Comme toute personne condamnée à de la prison ferme, il pourra aussi demander une libération conditionnelle lorsqu'il arrivera à mi-peine, c'est-à-dire dans son cas à l'été 2015. La décision reviendra à un JAP. Il est également susceptible de bénéficier de réductions de peine supplémentaires (RPS).
Considéré comme un symbole de la finance folle, Jérôme Kerviel, jugé seul responsable de la perte subie par Société Générale, a été condamné en 2010 à 5 ans d'emprisonnement, dont 2 avec sursis, et 4,9 milliards de dommages et intérêts.
Une peine de prison confirmée en mars par la Cour de cassation, qui l'a ainsi rendue définitive, mais a cependant cassé le volet relatif aux dommages-intérêts.
BFM TV

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