Mirak, Badri et Likma, lors d'un concert à la prison en juin denier, seront les pionniers du genre.
Des morceaux de clips filtrent déjà sur internet et l'opus sortira le 3 janvier ! Avant eux, donc. Deux d'entre eux ne respireront l'air libre qu'en début d'année 2014, le troisième en 2017. "Et ça, c'est fort en terme d'image et de concept" lâche Stéphane Ndjigui, le responsable de la musique urbaine du réputé label Because Music (qui produit aussi Justice, Booba, Selah Sue, Jacques Higelin etc.) Alors qu'ils étaient dix sur la ligne de départ, c'est finalement Mirak, Badri et Likma qui seront les pionniers du genre, et ont décidé pour le coup de sortir des sentiers battus du rap.
"Les textes ultraviolents et critiques envers tout le monde en taule, ça a été fait et refait ! Nous, on parle de la réalité, du fait qu'il y a du bon et du mauvais dans les deux camps, chez nous et chez les surveillants" assure Mirak.
"Le fait d'écrire les a faits s'introspecter, leur a fait prendre du recul et surtout donner un sens à leur incarcération" glisse Laure Ferrier, la conseillère pénitentiaire d'insertion et de probation qui a suivi, au plus près ce projet inédit et lancé par l'association Fu-Jo. Le mot est lâché et de tous les débats : "le sens de l'incarcération"...
La Provence
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire