De 1 à 3 ans de prison ferme requis contre les mutins de la prison de Blois. Ils sont soupçonnés d'avoir joué un rôle actif dans la mutinerie du 19 août dernier. Au terme des plaidoiries, l'affaire devrait être mise en délibéré.
Neuf ex-détenus de la maison d'arrêt de Blois sont entendus, ce lundi 9 décembre, devant le tribunal correctionnel. Ils sont soupçonnés d'avoir joué un rôle actif dans la mutinerie survenue à la prison au matin du 19 août dernier.
La révolte avait éclaté quelques heures après le décès d'un jeune homme pris de malaise dans sa cellule. La justice poursuit ses investigations en ce qui concerne les causes du décès. La famille du défunt a porté plainte pour non-assistance.
Une soixantaine de prisonniers avait refusé de regagner le quartier de détention à l'issue de la promenade. D'importantes dégradations avaient été commises dans le bâtiment avant que l'ordre ne soit rétabli avec l'intervention d'équipes de sécurité spécialisées de l'administration pénitentiaire. Le montant des dégâts s’élève à 750.000 euros.
Une soixantaine de prisonniers avait refusé de regagner le quartier de détention à l'issue de la promenade. D'importantes dégradations avaient été commises dans le bâtiment avant que l'ordre ne soit rétabli avec l'intervention d'équipes de sécurité spécialisées de l'administration pénitentiaire. Le montant des dégâts s’élève à 750.000 euros.
Les neuf prévenus sont jugés pour « incitation à la rébellion », « rébellion en réunion », « dégradations en réunion de biens publics », « violences volontaires sans incapacité totale de travail (ITT) » et « port d'un objet prohibé » en l'occurrence un téléphone qui a servi à communiquer avec l'extérieur pendant l'émeute.
Au terme des plaidoiries, l'affaire devrait être mise en délibéré.
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