Ce mardi, le préfet de la Région Guadeloupe, avec le procureur de la République de Basse-Terre, a ordonné une fouille sectorielle de la maison d’arrêt de Basse-Terre, en concertation avec la Mission des services pénitentiaires de l’Outre-mer et la direction de l’établissement.
Dès 6h30 ce matin, plus d’une centaine de militaires, de policiers et d’agents ont été engagés dans cette fouille inédite à la maison d'arrêt de Basse-Terre.
Un important dispositif
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40 agents de l’administration pénitentiaire, 36 gendarmes mobiles, 12 policiers du groupement d’intervention de la police nationale (GIPN), des officiers de police judiciaire, une équipe cynophile, la brigade anti-criminalité ont procédé à une fouille minutieuse de l’ensemble du bâtiment B, soit près du tiers de l’établissement, 60 détenus en tout, répartis sur 6 dortoirs et 4 cellules.
Armes et stupéfiants saisis
Cette opération rentre dans le cadre des actions que Préfecture et Parquet mènent contre la délinquance. "L’objectif de cette fouille était de saisir toutes les possessions illégales en détention (téléphones portables, armes, argent, produits stupéfiants…) et par là-même sécuriser la mission de service public des agents de l’administration pénitentiaire, mais aussi préserver l’intégrité des détenus" a indiqué Jacques Billant, Préfet de Région. Pour Willy Lubin, le substitut du procureur, "il s’agissait aussi de prévenir la commission d’infractions pénales et d’en assurer en cas de découverte, la poursuite judiciaire".
L'opération s’est déroulée sans incident et a permis de saisir 39 armes artisanales, 15 téléphones portables et des stupéfiants.
Guadeloupe 1ère
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