Prison de Domenjod : les surveillants demandent le départ du directeur et davantage d’effectif

Afin de demander le départ du directeur de la prison de Domenjod et d’obtenir des effectifs, l’intersyndicale des surveillants de prison Ufap, FO et CGT sont mobilisés mercredi matin devant le centre pénitentiaire.

Dès 6h ce mercredi 15 mars, les surveillants pénitentiaires ont rendez-vous devant la prison de Domenjod.


À l’initiative de l’intersyndicale des surveillants de prison, composée de l’Ufap-Unsa Justice, Force ouvrière (FO) et la Confédération générale du travail de La Réunion (CGTR), ils sont mobilisés pour deux raisons : ils demandent le départ du directeur du centre pénitentiaire de Domenjod, Georges Casagrande, et ils réclament davantage d’effectifs.

"On nous demande de faire le même travail avec du personnel en moins"

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"Nous dénonçons le non remplacement des départs à la retraite, et la mauvaise gestion du directeur. Pour Domenjod, il manque au moins 9 surveillants et un officier. On nous demande de faire le même travail avec du personnel en moins. D’où une mauvaise ambiance et des arrêts maladie de plus en plus nombreux", déplore Nicolas Calogine, secrétaire local Ufap Unsa Justice.

Parmi les griefs, le manque d’anticipation de l’administration pénitentiaire : "Des mutations sont prévues en avril et en septembre, ainsi que beaucoup de départ en retraite en 2018. Et il faut entre 7 à 8 mois pour remplacer ces personnels", poursuit-il.

Nouvelle mobilisation à la prison du Port la semaine prochaine

Conséquences de cette mobilisation : la présence du strict minimum de personnel pour faire fonctionner la prison de Domenjod. Mais aussi l’annulation du parloir ce matin, et pas d’extraction judiciaire.

Le directeur étant absent pour raisons personnelles, les surveillants s’entretiendront dans la matinée avec Jean-Yves Lapinsonnière, le directeur adjoint de la prison de Domenjod.

Toujours dans le cadre de leurs revendications, une nouvelle mobilisation des surveillants pénitentiaires est prévue le lundi 20 mars au centre pénitentiaire du Port.

Linfo.re