La Chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Poitiers a décidé de libérer un surveillant pénitentiaire de la Maison centrale de Saint-Martin-de-Ré, placé en détention provisoire depuis le 12 juillet, au Centre pénitentiaire Poitiers Vivonne.
Il est soupçonné d'avoir introduit deux téléphones portables pour des détenus à la Maison centrale de Saint-Martin-de-Ré, en mai 2018 (Charente-Maritime).
Agé d'une trentaine d'années, il avait été placé à l'isolement à la demande de la direction de l'établissement pénitentiaire poitevin pour éviter tout contact avec les détenus. Hier, il demandait par la voix de son conseil sa remise en liberté devant la Chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Poitiers. L'avocat général y était opposé en « raison d'un risque de pression ».
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M Julie Pechier (barreau de Poitiers) a estimé que cette détention provisoire était d'une « violence inouïe ».
« Il nie farouchement les faits depuis l'origine. Je ne suis pas étonnée que vous ayez si rapidement une demande de remise en liberté. Ce placement en détention provisoire n'est pas justifié, placez-le sous contrôle judiciaire. »
Le juge d'instruction en charge du dossier à La Rochelle avait préconisé un placement sous contrôle judiciaire contre l'avis du parquet qui avait décidé son placement en détention provisoire.
Les magistrats de la Chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Poitiers ont finalement décidé sa remise en liberté et son placement sous contrôle judiciaire avec interdiction de quitter le territoire métropolitain et d'entrer en contact avec les protagonistes de l'affaire.
Ce fonctionnaire, père d'un enfant, avait intégré l'Administration pénitentiaire en 2011...
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