Mis en examen dans une affaire de braquage au Mans, le Sarthois était hospitalisé à Angers depuis mardi.
L'alerte a été donnée à 3 h. « La fenêtre ne s'ouvre pas. Jusqu'à présent, c'était suffisant. Le détenu a réussi à casser la serrure, on ne sait pas encore comment », détaille Francis Wetta, directeur départemental de la sécurité publique. Une équipe de deux policiers surveillait le trentenaire par tranche de huit heures. « Six policiers pour 24 heures. »
La chambre est au deuxième étage, à 6,50 m du sol. Le son de la télé allumée a permis de camoufler le moindre bruit. Le détenu a noué deux draps, les a accrochés à la fenêtre ouverte et a pu sauter à environ 2,50 m du sol. Les policiers ont découvert le pot aux roses en jetant un oeil à travers la trappe vitrée de la porte de la chambre.
Tout comme ses deux autres complices présumés, l'habitant d'Allonnes (Sarthe) était écroué depuis sa mise en examen pour vol avec arme le 28 janvier. Vers 7 h 30, le 15 novembre, deux hommes cagoulés étaient entrés dans un Norauto au Mans. Un braquage violent assorti de coups, de jets de gaz lacrymogène et de décharge électrique avec un « choqueur ». Un complice attendait dehors, dans une voiture.
Le Sarthois a déjà été condamné pour des cambriolages ainsi que pour un hold-up, en 2000, dans une banque...
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