Un détenu de la prison Bonne-Nouvelle est mis en cause dans une affaire de menace. Lors de la fouille de sa cellule, il s’est montré violent.
Le 8 février 2015, une cellule de la prison Bonne-Nouvelle est fouillée. Il s’agit de celle de Jaque P., 27 ans. Son ancienne compagne vient de signaler une seconde fois aux services de police avoir reçu des menaces de sa part sur son téléphone portable. Jaque P. refuse la fouille, il brandit même une chaise, afin de menacer l’un des gardiens.
Il est maîtrisé par quatre surveillants. 34,5 g de cannabis, 10 € et une carte sim sont retrouvés sur lui. Le prévenu reconnaît les menaces, mais précise qu’il n’avait pas l’intention de passer à l’acte : « Les mots et les gestes sont des choses différentes. »
Quand le tribunal l’interroge sur les violences envers le gardien : « C’était une crise de folie, je ne pouvais plus encaisser. Je ne suis pas violent avec des inconnus. J’ai été condamné pour trois faits de violence. Mais deux se sont déroulés au collège et l’autre c’était sur ma sœur, pour une histoire de famille compliquée », tente de se justifier le prévenu.
« Des téléphones... il y en a partout »
Pour étayer sa version, il rappelle avoir été interné pendant deux mois en hôpital psychiatrique. Il ajoute ne pas avoir supporté la décision du juge aux affaires familiales d’avoir suspendu son droit de garde alors qu’il était en prison : « Mon enfant, c’est ma priorité, on n’a pas le droit de retirer un enfant à son père pour des SMS. »
Pour ce qui est de la carte sim, Jaque P. reconnaît qu’elle lui servait entre autres à menacer son ancienne compagne. Il n’est cependant pas capable de dire quel téléphone a été utilisé : « Des téléphones en prison, il y en a partout. » La présidente lui fait alors remarquer l’interdiction faite aux détenus de posséder un portable.
« En prison, les cabines téléphoniques sont très chères, c’est moins cher d’acheter un mobile à quelqu’un...
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