Il espérait dans un proche avenir défendre un aménagement de peine après une lourde condamnation aux assises. C'était pour le meurtre de son père à coups de sabre à Neuville, le 12 juillet 2010.
Douze ans de prison tombés sur lui à l'âge de 17 ans. Depuis, Kévin purge sa peine. Cahin-caha. Impulsif, il accumule les procédures disciplinaires. Mercredi, suite à un conflit banal, il joue des poings et colle trois gardiens au tapis. L'agression la plus violente commise sur des surveillants depuis l'ouverture du centre pénitentiaire en 2009.
Souffrant des ganglions sous les bras, Kevin explique avoir réagi instinctivement quand il a été touché à cet endroit-là lors de son altercation avec un gardien.
Intolérable pour Me Grandon, avocat des surveillants. Le procureur réclame six mois de prison. Pour quoi faire, réagit Me Takhedmit qui rejoue le procès d'assises de 2012.
Intolérable pour Me Grandon, avocat des surveillants. Le procureur réclame six mois de prison. Pour quoi faire, réagit Me Takhedmit qui rejoue le procès d'assises de 2012.
« Je regrette de n'avoir pas pu le convaincre de faire appel. Il a payé seul la responsabilité de ce qu'il s'était passé : pour ceux qui avaient organisé la rencontre avec son père ; pour sa mère qui lui expliquait tout le mal qu'il fallait en penser. Sa réaction n'a pas été adaptée, c'est vrai. Mais cette peine était délétère. »
L'éloignement disciplinaire de Kévin prévu dans une autre prison est vécu comme un coup supplémentaire. Le tribunal a prononcé cinq mois de prison.
L'éloignement disciplinaire de Kévin prévu dans une autre prison est vécu comme un coup supplémentaire. Le tribunal a prononcé cinq mois de prison.
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