Dans la matinée du mardi 20 septembre 2016, un détenu a escaladé un mur du centre pénitentiaire du Havre (Seine-Maritime) pour récupérer un colis, alors qu'il était en promenade.
Selon les derniers éléments, le détenu ne tentait pas de s’évader, mardi 20 septembre 2016. Il a escaladé le mur du centre pénitentiaire du Havre pour récupérer des « objets prohibés ».
C’est en passant les fils barbelés que l’alarme générale s’est déclenchée, alertant le personnel.
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Mardi 20 septembre 2016, vers 10h20, un détenu a escaladé un mur du centre pénitentiaire du Havre (Seine-Maritime) à Saint-Aubin-Routot. Alors qu’il était dans la cour de promenade, il serait monté sur le mur par le grillage et franchi les fils barbelés. Il aurait voulu récupéré des « objets prohibés », envoyés de l’extérieur. L’alarme générale s’est déclenchée, alertant le personnel et avortant sa tentative. Il a été conduit au quartier disciplinaire.
Plus de cellules individuelles d’ici 2025
Le ministre de la la Justice, Jean-Jacques Urvoas, a annoncé la construction de 10 000 à 16 000 cellules d’ici janvier 2025. Une annonce faite à Fresnes, mardi 20 septembre 2016.
Les incidents sont nombreux
Il n’y a plus une journée sans qu’il ne se passe quelque chose dans une prison française, réagit la CGT du centre pénitentiaire du Havre dans un communiqué.
Au Havre, le 20 août 2016, une bagarre avait éclaté entre détenus. Cinq surveillants avaient été blessés. Le 24 juillet 2016, un surveillant était frappé au visage. Le 4 juillet 2016, une surveillante était agressée et menacée avec une « arme artisanale ». Un peu plus tôt, le 13 juin 2016, un autre détenu avait donné un coup de poing à un surveillant avant d’étrangler un officier.
Au centre de détention de Val-de-Reuil (Eure), vendredi 9 septembre 2016, un détenu, en voie de radicalisation, avait agressé trois surveillants, tandis que le 11 juin 2016, d’autres se seraient rebellés à la suite de découverte de « produits interdits ». Mercredi 17 août 2016, deux personnes écrouées s’étaient battues, l’un blessant au cutter le second, à la maison d’arrêt de Caen (Calvados).
Normandie Actu
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