C'est une intervention d'une complexité inédite pour les pompiers qui s'est déroulée lundi soir dans l'enceinte de la prison de Vivonne.
Ils ont dû progresser dans une ambiance particulièrement hostile, protégés par les équipes spéciales d'intervention de la pénitentiaire (ERIS).
« Les pompiers n'étaient pas pris pour cible », explique le colonel Mairesse, patron des pompiers de la Vienne. « Mais l'ambiance était très tendue. On a dû attaquer plusieurs feux violents sous leur protection. » Les ERIS dégageaient la voie, les pompiers progressaient derrière, munis de leur masque respiratoire et des moyens de lutte incendie.
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Un hôpital de campagne avait été dressé par les pompiers et le Samu. Une cinquantaine de personnes y ont été prises en charge. Dix blessés ont été comptabilisés : cinq du côté des forces de l'ordre et cinq du côté des détenus surtout pour des inhalations de fumées toxiques.
Un détenu soupçonné d'être l'un des meneurs de la mutinerie a été victime d'un léger infarctus causé par l'inhalation des fumées toxiques. Il a été conduit au CHU sous bonne escorte.
Le directeur de cabinet de la préfète, Stanislas Alfonsi, avait salué, dans la nuit de lundi à dimanche, « le sang-froid » de toutes les équipes d'intervention. Aussi bien les équipes spécialisées de la Pénitentiaire et de la gendarmerie, que celle des services de secours et des surveillants du centre de Vivonne.
La Nouvelle République
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