Un homme de 28 ans a été condamné, jeudi 4 avril, à 12 mois d'emprisonnement pour des violences, suivies d'une tentative d'évasion dans l'enceinte de l'hôpital de Châteauroux.
Les faits jugés en comparution immédiate, ce jeudi 4 avril, ont débuté, mercredi après-midi, dans le bureau du juge de l'application des peines.
Un Castelroussin déjà condamné à dix-sept reprises a réagi d'une façon véhémente, lorsque le magistrat lui a fait comprendre que son aménagement de peine était refusé. "Vous avez eu alors des propos déplacés à l'adresse du directeur du Service pénitentiaire d'insertion et probation, s'étonne le président, puis contre le système judiciaire en général, estimant que l'on vous empêchait de sortir, car vous étiez arabe." Un agent de sécurité devait intervenir, puis une patrouille de la police.
Liens commerciaux:
L'homme était placé en détention, puis demandait à être vu par un médecin. Il était conduit au centre hospitalier de Châteauroux et "à l'issue de la consultation, vous avez bousculé des personnels, puis carrément pris la fuite ". Après bien des recherches, "vous avez été retrouvé sous une voiture et avez refusé d'en sortir". Il fallut que les policiers utilisent des gaz lacrymogènes, puis un taser à deux reprises, pour parvenir à passer les menottes au fugitif.
Ce dernier était donc présenté, hier, devant les juges castelroussins. L'occasion pour lui de rappeller qu'il n'avait jamais vu son fils, aujourd'hui, âgé de 7 mois et que pour ça, notamment, "je ne suis pas bien, alors que ma plus grande volonté est de me réinsérer ".
Pour le ministère public, L.B.S. a remarqué que "la justice lui avait souvent tendu la main, afin de l'aider sur cette voie de la réinsertion. Mais tout cela a été fait en vain..."
Sur le banc de la défense, le conseil du prévenu a remarqué "qu'il voulait simplement revoir son fils et il a pété les plombs... Mais quelque part, c'est un gosse attachant, mais hélas, bien trop impulsif. Il a besoin de soins."
A l'issue de ces échanges, ce Castelroussin de 28 ans a été condamné à 12 mois d'emprisonnement et ses deux sursis de 10 mois ont été révoqués.
La Nouvelle République
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire