Olivier Audibert-Troin a annoncé pendant le conseil municipal de Draguignan que la Chancellerie lui avait confirmé que l'État prendra en charge la démolition de l'ancienne prison.
L'énorme chantier de destruction de la prison débutera en 2014 par les logements de fonction. Pour l'établissement, ce sera en 2015
« Mme Pozzana, nous nous connaissons depuis longtemps, vous savez que ce n'est pas le genre de la maison et que personne n'en tire aucune gloriole. Nous n'avons fait que notre devoir ! »O. Audibert-Troin, député cette fois, voulait ainsi taire toute suspicion de récupération politique de l'annonce que la prison sera bien construite.
L'occasion d'ailleurs, de glisser que le maire et son premier adjoint se rendront à Paris la semaine prochaine, avec le Dr Diquelou, afin d'y défendre l'avenir de l'hôpital communautaire, à l'heure où la mutualisation des moyens pourrait faire craindre la délocalisation de services vers le centre hospitalier de Fréjus. Ce qui reviendrait à réduire l'établissement dracénois à un « dispensaire de campagne ».
«Nous avons d'ailleurs dans l'idée de créer un centre régional de cancérologie », observaient les élus.
Pour en finir avec le centre pénitentiaire, O. A-Troin annonçait que la Chancellerie lui avait confirmé que l'État prendra en charge la démolition de l'ancienne prison : « les logements de fonction seront démolis au cours du 1er semestre 2014. S'ensuivront les études de désamiantage, les appels d'offres aux entreprises, pour une destruction de la prison prévue début 2015 ».
Le maire espérait alors que l'État rétrocédera le foncier à la commune qui pourrait alors y réaliser un espace vert, mais surtout un parking de délestage « sur pilotis » pour lequel une autorisation sera nécessaire, PPRI oblige.
« On pourrait alors imaginer ce lieu de stationnement intermédiaire avec des navettes gratuites tous les quarts d'heure, vers le centre-ville. »
Source: Var Matin
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