Deux personnes ont été placées en garde à vue ce matin dans le cadre de l'enquête sur les complicités dont a pu bénéficier le braqueur Redoine Faïd lors de son évasion de la prison de Sequedin (Nord) en avril, a-t-on appris de sources concordantes.
Deux gardes à vue sont en cours, a indiqué une source proche de l'enquête, évoquant des opérations d'extraction et d'interpellation en lien avec l'évasion. Elle confirmait partiellement une information de France 3 Nord/Pas-de-Calais, sans plus de détails.
Les sources divergeaient sur l'identité des gardés à vue, qui peuvent rester jusqu'à quatre jours aux mains des autorités. Les deux personnes concernées sont des détenus extraits de la maison d'arrêt de Sequedin, selon une source policière. Deux ou trois détenus extraits des prisons de Douai et Longuenesse et réintégrés en début d'après-midi ont également été auditionnés dans le même temps, sans être placés en garde à vue, a ajouté cette dernière.
Le procureur de la République de Lille Frédéric Fèvre avait confirmé lundi matin, dans un premier temps le placement d'une personne en garde à vue, sans donner plus de détail. Cette personne a été interpellée sur commission rogatoire d'un juge d'instruction de la JIRS (Juridiction interrégionale spécialisée, ndlr), a ajouté Fèvre. Selon la source proche de l'enquête, des opérations d'audition de détenus sont en cours à compter de ce lundi. D'autres auditions sont prévues dans la semaine, a confirmé la source policière, qui évoque une "fin de dossier pour enfin faire la lumière sur cette évasion de Redoine Faïd".
Redoine Faïd s'était évadé le 13 avril de la maison d'arrêt de Sequedin, près de Lille, à l'aide d'une arme, d'explosifs et en prenant en otage quatre surveillants, avant d'être interpellé un mois et demi plus tard dans un hôtel de Seine-et-Marne. Dans le cadre de l'enquête de flagrance qui a suivi l'évasion, plusieurs personnes de son entourage proche avaient été placées en garde à vue dont sa compagne, des frères et son neveu.
Les sources divergeaient sur l'identité des gardés à vue, qui peuvent rester jusqu'à quatre jours aux mains des autorités. Les deux personnes concernées sont des détenus extraits de la maison d'arrêt de Sequedin, selon une source policière. Deux ou trois détenus extraits des prisons de Douai et Longuenesse et réintégrés en début d'après-midi ont également été auditionnés dans le même temps, sans être placés en garde à vue, a ajouté cette dernière.
Le procureur de la République de Lille Frédéric Fèvre avait confirmé lundi matin, dans un premier temps le placement d'une personne en garde à vue, sans donner plus de détail. Cette personne a été interpellée sur commission rogatoire d'un juge d'instruction de la JIRS (Juridiction interrégionale spécialisée, ndlr), a ajouté Fèvre. Selon la source proche de l'enquête, des opérations d'audition de détenus sont en cours à compter de ce lundi. D'autres auditions sont prévues dans la semaine, a confirmé la source policière, qui évoque une "fin de dossier pour enfin faire la lumière sur cette évasion de Redoine Faïd".
Redoine Faïd s'était évadé le 13 avril de la maison d'arrêt de Sequedin, près de Lille, à l'aide d'une arme, d'explosifs et en prenant en otage quatre surveillants, avant d'être interpellé un mois et demi plus tard dans un hôtel de Seine-et-Marne. Dans le cadre de l'enquête de flagrance qui a suivi l'évasion, plusieurs personnes de son entourage proche avaient été placées en garde à vue dont sa compagne, des frères et son neveu.
L'enquête se poursuit désormais pour déterminer les complicités éventuelles. "Manifestement, il a bénéficié d'une ou plusieurs complicités", avait déclaré mi-avril Frédéric Fèvre, ajoutant que l'enquête, pilotée par la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), devait "déterminer comment, dans la prison, il a pu se retrouver en possession d'explosifs et d'une arme".
Faïd était détenu à Sequedin notamment pour participation à une tentative d'attaque à main armée qui avait coûté la vie à la policière municipale Aurélie Fouquet, 26 ans, en mai 2010 à Villiers-sur-Marne (Val-de-Marne).
Le Figaro
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire