Un rapport de l'administration pénitentiaire de l'Ohio (nord des Etats-Unis) rendu public jeudi émet la possibilité que la mort du tortionnaire de Cleveland Ariel Castro, retrouvé pendu dans sa cellule le 3 septembre, soit la conséquence accidentelle d'une «asphyxie érotique» par pendaison.
Cette pratique consiste à se serrer le cou avec un nœud coulant afin de priver le cerveau d'oxygène dans le but d'en tirer un plaisir sexuel. Lors de la découverte du corps, son pantalon et ses sous-vêtements étaient «baissés jusqu'aux chevilles.»
Ariel Castro, un ancien chauffeur de bus quinquagénaire d'origine portoricaine, avait été arrêté début mai après qu'une des trois victimes fut parvenue à s'enfuir de la maison de Cleveland où il les séquestraient et violaient depuis dix ans. L'homme devait passer le reste de sa vie en prison, après sa condamnation le 1er août dernier à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de prison de 1 000 ans.
Des manquements graves autour de sa surveillance
Le rapport fait également état de falsifications des documents de surveillance la nuit de la mort d'Ariel Castro. Deux gardiens en service dans le quartier où était incarcéré le tortionnaire sont soupçonnés de ne pas avoir effectué leurs rondes et d'avoir manipulé les registres quelques heures avant son décès. Une vidéo montrerait l'absence d'au moins huit tours de surveillance dans l'après-midi et la soirée précédant la mort.
Le document souligne par ailleurs le délai anormalement long d'arrivée de l'ambulance appelée par le centre de détention après la découverte du corps inanimé dans la cellule. Le véhicule de secours aurait mis 34 minutes avant d'arriver sur les lieux, au lieu des 15 minutes habituelles, selon le rapport. Ariel Castro aurait ainsi été transporté à l'hôpital «au moins une heure» après la découverte de son corps autour de 21 h 20..
Le personnel médical de la prison avait tenté de sauver l'homme mais Ariel Castro avait été déclaré mort au centre hospitalier Wexner de Colombus à 22 h 50. «Il était emprisonné sous haute surveillance, ce qui veut dire qu'il était seul dans sa cellule et que des rondes avaient lieu toutes les trente minutes», avaient alors précisé les services pénitentiaires. La police de l'Ohio et l'administration pénitentiaire avaient immédiatement ouvert une enquête pour déterminer les circonstances du drame.
Le Parisien
Ariel Castro, un ancien chauffeur de bus quinquagénaire d'origine portoricaine, avait été arrêté début mai après qu'une des trois victimes fut parvenue à s'enfuir de la maison de Cleveland où il les séquestraient et violaient depuis dix ans. L'homme devait passer le reste de sa vie en prison, après sa condamnation le 1er août dernier à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d'une peine de prison de 1 000 ans.
Des manquements graves autour de sa surveillance
Le rapport fait également état de falsifications des documents de surveillance la nuit de la mort d'Ariel Castro. Deux gardiens en service dans le quartier où était incarcéré le tortionnaire sont soupçonnés de ne pas avoir effectué leurs rondes et d'avoir manipulé les registres quelques heures avant son décès. Une vidéo montrerait l'absence d'au moins huit tours de surveillance dans l'après-midi et la soirée précédant la mort.
Le document souligne par ailleurs le délai anormalement long d'arrivée de l'ambulance appelée par le centre de détention après la découverte du corps inanimé dans la cellule. Le véhicule de secours aurait mis 34 minutes avant d'arriver sur les lieux, au lieu des 15 minutes habituelles, selon le rapport. Ariel Castro aurait ainsi été transporté à l'hôpital «au moins une heure» après la découverte de son corps autour de 21 h 20..
Le personnel médical de la prison avait tenté de sauver l'homme mais Ariel Castro avait été déclaré mort au centre hospitalier Wexner de Colombus à 22 h 50. «Il était emprisonné sous haute surveillance, ce qui veut dire qu'il était seul dans sa cellule et que des rondes avaient lieu toutes les trente minutes», avaient alors précisé les services pénitentiaires. La police de l'Ohio et l'administration pénitentiaire avaient immédiatement ouvert une enquête pour déterminer les circonstances du drame.
Le Parisien
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