L'opération a eu lieu mardi à la prison de Carcassonne. Un chien dressé à la recherche des stups a été utilisé. Du cannabis a été saisi en faible quantité.
"Il y a plus de drogue dans la maison d'arrêt qu'à l'extérieur". C'est sous ce titre, volontairement placé entre guillemets, car correspondant au discours des détenus, que nous annoncions, le 14 novembre dernier, dans nos colonnes, que la prison de Carcassonne, était un endroit sclérosé par les produits stupéfiants. Il n'en a pas fallu davantage pour que le parquet de Carcassonne ordonne, séance tenante, une fouille des parloirs, des deux côtés de la vitre.
L'opération, menée par la police avec le concours d'un chien dressé à la recherche des 'stups', s'est déroulée mardi à partir de 13 h 30, se prolongeant jusqu'en milieu d'après-midi. Bilan : "Deux saisies d'herbe de cannabis, en très petites quantités", selon le vice-procureur de la République, Philippe Romanello, qui a donné les instructions aux services de police.
Dans le même temps, les deux visiteurs qui ont été trouvés porteurs des substances illicites, ont été interpellés et ramenés au commissariat. Le magistrat du ministère public indiquait par ailleurs que les deux mis en cause seront jugés devant le tribunal correctionnel pour "détention de produits stupéfiants", et "introduction de ces derniers dans un établissement pénitentiaire", ce qui constitue une circonstance aggravante.
Selon le parquet, ce genre de contrôle serait mené, "trois fois par an", au parloir de la maison d'arrêt de Carcassonne. On observera, toutefois, que la marchandise saisie n'est pas de la drogue dure, à l'heure ou certains parlent de la circulation, au sein même de la prison, de cocaïne.
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