Mobilisation maximale pour retrouver le détenu qui s'est échappé mercredi matin à Nantes (Loire-Atlantique).
La police judiciaire a diffusé ce jeudi un appel à témoins national pour tenter de retrouver Stéphane Goetz, 27 ans, qui a faussé compagnie aux surveillants de la maison d'arrêt lors d'un déplacement à l'hôpital.
Une information judiciaire a été ouverte «pour évasion avec usage d'une arme et violences sur agents de l'administration pénitentiaire (la plus sévèrement réprimée, pour laquelle il encourt 10 ans pour l'évasion)», selon le procureur de Nantes, Brigitte Lamy.
Le détenu a réussi à s'échapper mercredi matin alors qu'il se faisait transporter au CHU par trois agents de la prison après avoir simulé une blessure à la cheville. Arrivé devant l'Hôtel-Dieu, le prisonnier «s’est débattu et a infligé plusieurs coups de lames de cutter aux agents, les blessant aux jambes et aux mains pour deux d’entre eux» avant de s'enfuir une première fois, a indiqué le syndicat CGT du personnel pénitentiaire.
Dans sa course, le prisonnier a intercepté un automobiliste pour lui voler sa voiture, mais il a vite été rattrapé par un autre agent qui a tenté de le maîtriser avant de recevoir «à son tour des coups de cutter», a ajouté le syndicat du personnel. Le détenu s'est alors définitivement évaporé en montant sur un scooter noir, probablement celui d'un «complice».
Trois surveillants blessés à coups de cutter
Au total, trois surveillants ont été blessés, dont un grièvement qui a dû subir une intervention chirurgicale. Selon le secrétaire CGT du centre pénitentiaire de Nantes, Samuel Gauthier, le détenu avait «minutieusement caché (sa lame de cutter) puisqu'elle n'a pas été découverte lors de sa fouille».
Stéphane Goetz, né en 1986 à Nancy, est un détenu «particulièrement signalé» selon l'expression des syndicats pénitentiaires. «Il a été condamné par la cour d'assises du Finistère en 2012 pour tentative d'assassinat mais a fait appel de cette condamnation», a souligné le procureur de Nantes, Brigitte Lamy. Il est de plus mis en examen par un juge d'instruction de Rennes (Ille-et-Vilaine) pour des faits de «vols en bande organisée» et «également mis en examen à Rennes pour une tentative d'assassinat sur un codétenu», a ajouté Brigitte Lamy.
Un responsable de l'Ufap a indiqué mercredi soir que cette évasion pourrait être due à une «erreur de saisie» de la classification d'escorte qui devait accompagner ce prisonnier. Compte tenu de sa dangerosité, à l'issue de l'enquête après son arrivée à la maison d'arrêt de Nantes en juin dernier, il aurait dû bénéficier d'une escorte niveau «3», qui implique que les surveillants soient renforcés par des policiers armés. Or il a été enregistré comme ne relevant que d'une escorte «2», à savoir trois surveillants sans soutien policier, comme c'était le cas mercredi matin.
Ce jeudi matin, les accès à la maison d'arrêt de Nantes étaient bloqués avant l'aube par plusieurs dizaines de personnels pénitentiaires qui manifestaient ainsi leur solidarité avec leurs trois collègues blessés mercredi.
Le détenu a réussi à s'échapper mercredi matin alors qu'il se faisait transporter au CHU par trois agents de la prison après avoir simulé une blessure à la cheville. Arrivé devant l'Hôtel-Dieu, le prisonnier «s’est débattu et a infligé plusieurs coups de lames de cutter aux agents, les blessant aux jambes et aux mains pour deux d’entre eux» avant de s'enfuir une première fois, a indiqué le syndicat CGT du personnel pénitentiaire.
Dans sa course, le prisonnier a intercepté un automobiliste pour lui voler sa voiture, mais il a vite été rattrapé par un autre agent qui a tenté de le maîtriser avant de recevoir «à son tour des coups de cutter», a ajouté le syndicat du personnel. Le détenu s'est alors définitivement évaporé en montant sur un scooter noir, probablement celui d'un «complice».
Trois surveillants blessés à coups de cutter
Au total, trois surveillants ont été blessés, dont un grièvement qui a dû subir une intervention chirurgicale. Selon le secrétaire CGT du centre pénitentiaire de Nantes, Samuel Gauthier, le détenu avait «minutieusement caché (sa lame de cutter) puisqu'elle n'a pas été découverte lors de sa fouille».
Stéphane Goetz, né en 1986 à Nancy, est un détenu «particulièrement signalé» selon l'expression des syndicats pénitentiaires. «Il a été condamné par la cour d'assises du Finistère en 2012 pour tentative d'assassinat mais a fait appel de cette condamnation», a souligné le procureur de Nantes, Brigitte Lamy. Il est de plus mis en examen par un juge d'instruction de Rennes (Ille-et-Vilaine) pour des faits de «vols en bande organisée» et «également mis en examen à Rennes pour une tentative d'assassinat sur un codétenu», a ajouté Brigitte Lamy.
Un responsable de l'Ufap a indiqué mercredi soir que cette évasion pourrait être due à une «erreur de saisie» de la classification d'escorte qui devait accompagner ce prisonnier. Compte tenu de sa dangerosité, à l'issue de l'enquête après son arrivée à la maison d'arrêt de Nantes en juin dernier, il aurait dû bénéficier d'une escorte niveau «3», qui implique que les surveillants soient renforcés par des policiers armés. Or il a été enregistré comme ne relevant que d'une escorte «2», à savoir trois surveillants sans soutien policier, comme c'était le cas mercredi matin.
Ce jeudi matin, les accès à la maison d'arrêt de Nantes étaient bloqués avant l'aube par plusieurs dizaines de personnels pénitentiaires qui manifestaient ainsi leur solidarité avec leurs trois collègues blessés mercredi.
Les enquêteurs demandent à toute personne en mesure d'apporter un témoignage ou des éléments de localisation de l'évadé de contacter la Direction Interrégionale de la Police Judiciaire de Rennes 24 heures sur 24, et 7 jours sur 7 au 02.99.79.87.87.
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