La mécanique des fluides vient de jouer un mauvais tour à l'administration pénitentiaire.
Hier après-midi, la maison d'arrêt de Seysses a été en partie paralysée après l'arrivée d'un camion de livraison qui au moment de son départ pouvait être susceptible d'abriter dans ses soutes un détenu désireux de prendre la poudre d'escampette.
Vers 15h30, ce poids lourd décharge sa marchandise comme prévu avant de passer au contrôle. Problème : le détecteur de mouvements, un objet très sensible, détecte des vibrations cardiaques.
Le camion fait l'objet d'une fouille approfondie. Les palettes vides sont scrupuleusement disséquées ainsi que les coffres latéraux. Le dessous de la remorque est lui aussi inspecté pour détecter la présence d'un éventuel fuyard.
Après cette inspection, le détecteur de mouvement est à nouveau actionné et, à la surprise générale, l'appareil enregistre de nouvelles vibrations. L'administration procède alors à l'appel nominatif de l'ensemble des détenus. Une opération fastidieuse et contraignante mais qui a le mérite de porter ses fruits : aucun détenu ne manque à l'appel.
Seule explication sur ces alertes successives du détecteur : l'appareil doté d'une extrême sensibilité a semble-t-il réagi aux différentes circulations des fluides mécaniques et hydrauliques dans le camion. À moins que ce ne soit une souris égarée ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire