À Brest, les extractions depuis la prison ne sont plus assurées. Les audiences sont censées se dérouler par visioconférence.
Depuis une semaine, les forces de l'ordre n'assurent plus le transfert de détenus depuis la maison d'arrêt de Brest jusqu'au tribunal. Cette tâche revient maintenant à l'administration pénitentiaire. Sauf que, faute de moyens, le transfert n'est pas effectué et les détenus doivent être jugés par caméras interposées.
« J'estime que votre présence en visioconférence n'est pas suffisante. Je veux que vous soyez présent physiquement devant le tribunal », lance le président Xavier Jublin, en début d'audience de comparution immédiate, ce lundi. Le prévenu est un trentenaire, soupçonné d'avoir frappé sa compagne, lui occasionnant 21 jours d'ITT.
Il est incarcéré depuis le 19 avril, dans l'attente de son jugement. « Il semble vouloir être jugé aujourd'hui », avance son avocate, Me Lesnard. L'affaire est tout de même renvoyée au 31 mai. L'auteur présumé des faits aura donc passé un mois et demi en prison, avant de savoir s'il est reconnu coupable ou non. « En espérant que vous puissiez être extrait ce jour-là », ironise le président. Rien n'est moins sûr...
La semaine dernière, déjà, l'audience, surréaliste, avait fini par être renvoyée à cause d'un mauvais signal sonore entre la maison d'arrêt et le tribunal. Des avocats notaient un défaut d'équité entre les prévenus, certains pouvant s'expliquer devant le tribunal, d'autres devant une caméra...
Ouest-france
La semaine dernière, déjà, l'audience, surréaliste, avait fini par être renvoyée à cause d'un mauvais signal sonore entre la maison d'arrêt et le tribunal. Des avocats notaient un défaut d'équité entre les prévenus, certains pouvant s'expliquer devant le tribunal, d'autres devant une caméra...
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