Des personnels pénitentiaires ont longuement débattu avec les conseillers du ministre de la Justice sur la situation de la centrale.
Ils devaient rencontrer le ministre de la Justice, Jean-Jacques Urvoas, jeudi matin. En raison d’un changement de rendez-vous, c’est finalement Floran Vadillo, conseiller auprès du ministre, et Karine Lagier, conseillère pénitentiaire, que les six représentants du syndicat FO pénitentiaire présents ont rencontrés, durant plusieurs heures, mercredi soir, à Paris.
« Pour nous, ce n’est pas dramatique. Nous avons pu discuter de tous les points », indique Frédéric Stoll, délégué régional FO pénitentiaire.
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Parmi les sujets abordés durant cette rencontre considérée comme complémentaire avec celle qui a eu lieu mardi entre le garde des Sceaux et les élus locaux, le budget de l’établissement, les devis réalisés en 2010, le coût, par an, d’un détenu et les projets comme celui d’une prison école.
« Nous avons bien compris que le conseiller était là pour nous écouter, ni à charge ni à décharge. Aujourd’hui, nous n’avons aucune information qui pourrait nous dire oui ou non. Nous avons quand même senti dans le discours qu’ils étaient réceptifs aux personnels de Clairvaux et aux familles et qu’ils connaissaient bien le sujet. Nous sentons que la porte s’est rouverte. Même si la porte était complètement fermée par une annonce de fermeture, aujourd’hui nous sommes revenus dans la négociation. Pour nous, nous avons complètement démontré que nous pouvions faire survivre Clairvaux et puis même revivre complètement. »
L’occasion également de remettre aux conseillers la première partie de la pétition qui est en circulation et qui a déjà rassemblé environ 5 300 signatures.
L'Est Eclair
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