Avec la grève qui sévit dans les prisons depuis quinze jours, les visites sont suspendues et les détenus se retrouvent privés de drogue, souligne RTL. De quoi attiser un peu plus les tensions.
Faute de gardiens, les douches, les promenades, les appels téléphoniques mais aussi les visites sont suspendues depuis quinze jours dans les prisons qui participent à la grève.
Les détenus qui consomment habituellement de la drogue fournie par leurs proches lors des visites, s'en retrouvent dès lors privés.
"Ça fait maintenant deux semaines que nous sommes en grève et c'est vrai que l'alimentation niveau drogues est coupée pour les détenus", indique Mehdi Benali, délégué SLFP à la prison d'Andenne.
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"Un détenu, comme toute personne qui est en manque, devient ingérable", renchérit Marc Peeters, délégué CSC, qui craint que la gestion de ces détenus en manque ne devienne impossible.
De la drogue dans les prisons, c'est un secret de polichinelle mais depuis un an, le phénomène s'est aggravé car les gardiens ne peuvent plus fouiller les détenus après les visites. Les quantités de drogue retrouvées en prison auraient ainsi plus que doublé en l'espace de dix mois, explique Marc Peeters.
Les gardiens déplorent que la direction générale des prisons n'ait donné suite à ce constat, conclut RTL.
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