D’après la CGT, une cinquantaine de surveillants du centre pénitentiaire de Longuenesse a refusé de prendre en charge la détention vendredi 13 mai, à 6 h 45.
Ils ont finalement pris leur service à 8 h 45. Ils voulaient savoir ce qu’allait devenir le détenu soupçonné de l’agression de deux surveillants la veille.
L’agression de deux surveillants jeudi 12 mai au centre pénitentiaire de Longuenesse, par un détenu particulièrement signalé, a entraîné un mouvement social spontané chez les surveillants, d’après Pascal Marié, responsable CGT.
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Ce dernier relate : « Vendredi, à 6 h 45, une cinquantaine de surveillants, qui avait déjà pénétré dans l’enceinte du centre pénitentiaire, a refusé de prendre en charge la détention. Les surveillants ont finalement levé le mouvement à 8 h 15 avant d’apprendre à 9 h 30, de la part de la direction, que les personnels feraient l’objet de sanction ».
Le détenu placé en quartier disciplinaire
Toujours d’après notre interlocuteur, les surveillants voulaient savoir quel allait être le sort du détenu, déjà placé à l’isolement, soupçonné d’avoir agressé deux surveillants, dont un gradé, à l’aide d’une poêle. L’un des agents pénitentiaires subit des incapacités temporaires de travail d’un jour, le second, de dix jours. Le détenu a été placé, depuis, en quartier disciplinaire.
Nord Eclair
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