Radoslaw Holowacz était aussi jugé pour avoir tabassé un codétenu le 14 Juillet 2015 à la Centrale d'Ensisheim. Une vidéo montre partiellement la scène et le prévenu a reconnu sa culpabilité.
"Mon client risque trois ans de prison : les mêmes faits commis à l'extérieur, c'est une amende !", a plaidé Me Margulis.
Pour l'avocat, l'affaire a pris de l'ampleur à cause du contexte, à savoir la "relation inappropriée", selon les termes du président du tribunal, d'une surveillante avec le détenu.
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Ce dernier s'en serait pris à son codétenu pour venger cette femme qui avait rédigé un dossier contre la victime, affirmant qu'il s'était masturbé devant elle.
L'accusation est contestée par le soit-disant agresseur, qui a engagé un recours en excès de pouvoir devant le tribunal administratif...
Cette "relation inappropriée" expliquerait aussi que la surveillante et un de ses collègues aient assisté à l'agression sans adopter la réaction nécessaire.
Le duo avait également été très réticent pour rédiger un compte-rendu d'incident. Ni poursuite, ni sanction disciplinaire pour la surveillante, mais Radoslaw Holowacz a été condamné pour ces violences à quatre mois de prison.
L'Alsace du 07/10/2016
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