lundi 17 avril 2017

Nantes. Un détenu signalé avec une arme : l’administration pénitentiaire met 3 jours avant de fouiller le centre de semi-liberté

Mardi 11 avril, un détenu signale à son juge d’application des peines qu’un des codétenus aurait une arme au centre de semi-liberté, avenue de la Close au nord de Nantes (pont du Cens).


Malgré l’urgence du signalement, l’administration pénitentiaire, prévenue dans la journée, va se hâter lentement.


Ce n’est finalement que vendredi que le CSL sera fouillé. Pour 11 détenus il a fallu venir une unité cynophile depuis Paris ! Heureusement pour les surveillants qui ont vécu trois jours sous la menace, la fouille est infructueuse, si on exclut 1 gramme de résine de cannabis et un portable. Un signalement comparable au Havre avait été traité dès le lendemain.

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Par ailleurs, alors que le ministère et la direction pénitentiaire ne parlent que de réinsertion pour les détenus, le CSL de la Close va fermer, et les surveillants l’apprennent par la presse locale.

Le manoir qui accueille l’établissement serait « vétuste » et le SPIP, l’administration pénitentiaire et les juges se seraient mis d’accord pour ne plus prononcer de mesure de semi-liberté dans ce quartier. « Les détenus iront donc à la maison d’arrêt où il y a déjà plusieurs dizaines de matelas par terre ; il faudra en rajouter », avance un surveillant.

Selon nos informations cependant, si la commission de sécurité a rechigné à donner l’agrément au CSL de la Close pour cette année, ce n’est pas à cause de la vétusté prétendue des lieux, mais parce qu’il n’y a qu’un seul agent de la pénitentiaire sur les lieux la nuit. Le manque d’effectifs, général dans les prisons bretonnes et françaises du fait d’une gestion purement comptable de la pénitentiaire, fait des ravages.

Breizh Info

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