Le tribunal correctionnel de Tulle a condamné à de la prison ferme, lundi, un détenu du centre de détention d’Uzerche, « tête » d’un trafic de cannabis qu’il gérait depuis l’établissement. Un acolyte a été également condamné.
Chez les détenus, on l’appelle « la machine ». N’en déplaise à l’assiduité sportive qu’il convoque pour illustrer aux juges son sobriquet, ces derniers lui retournent une autre version : « il semblerait que tout ce qui entre ou sort du centre de détention passe par vous ».
Entre avril et septembre 2013, l’homme aux biceps saillants est soupçonné d’un important trafic de cannabis depuis sa cellule. A l’abri des regards et sous le poids de omerta - les autres détenus étaient tenus au silence par des « lieutenants » - l’homme aujourd’hui âgé de 48 ans avait huilé un réseau entre l’extérieur et la prison. Écoutes téléphoniques et témoignages en attestent, selon le tribunal et ce malgré les dénégations qu’il assène sans ciller. Point par point.
Le système mis à l’arrêt par deux condamnations
Les conversations depuis son mobile où il est question de « portions » et de « découpe » ? « C’était des shorts, pas de la drogue. » Ce projet d’aller chercher plus de 100 kg de résine en Allemagne ? « En prison, on parle beaucoup, mais c’était du vent. » Les témoignages d’autres détenus faisant état des pressions, voire des menaces pour que de la drogue rentre aux parloirs ou soit parachutée par-dessus les grilles d’enceinte ? « Je comprends pas. C’est faux. Sûrement des gens qui veulent régler leurs comptes avec moi. »
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Entre avril et septembre 2013, l’homme aux biceps saillants est soupçonné d’un important trafic de cannabis depuis sa cellule. A l’abri des regards et sous le poids de omerta - les autres détenus étaient tenus au silence par des « lieutenants » - l’homme aujourd’hui âgé de 48 ans avait huilé un réseau entre l’extérieur et la prison. Écoutes téléphoniques et témoignages en attestent, selon le tribunal et ce malgré les dénégations qu’il assène sans ciller. Point par point.
Le système mis à l’arrêt par deux condamnations
Les conversations depuis son mobile où il est question de « portions » et de « découpe » ? « C’était des shorts, pas de la drogue. » Ce projet d’aller chercher plus de 100 kg de résine en Allemagne ? « En prison, on parle beaucoup, mais c’était du vent. » Les témoignages d’autres détenus faisant état des pressions, voire des menaces pour que de la drogue rentre aux parloirs ou soit parachutée par-dessus les grilles d’enceinte ? « Je comprends pas. C’est faux. Sûrement des gens qui veulent régler leurs comptes avec moi. »
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