Les demandes de renvoi sont souvent formulées par les avocats de la défense. Cette fois, c’est le tribunal qui a demandé davantage d’investigations sur les violences déplorées le 19 novembre dernier au centre pénitentiaire Pémégnan
Près d'un mois plus tard, tout était prêt pour les juger au TGI de Mont-de-Marsan, escortes comprises. C'était sans compter sur une intervention assez inhabituelle formulée par le président au début de l'audience.
« Ce dossier complexe me semble incomplet », a ainsi estimé le magistrat qui présidait ces débats, en suggérant a minima d'ordonner préalablement une expertise médicale. L'absence de la victime, qui n'avait pas souhaité être extraite de la prison, rendait encore plus difficile l'œuvre de la justice. Les juges comptaient en effet visionner les bandes de la vidéosurveillance et il était techniquement impossible de le faire de manière légale avec l'un des détenus en visioconférence.
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