Feu à la prison de Coulaines - Un guet-apens tenté par deux détenus ?

Un feu de cellule a eu lieu lundi à Coulaines. Quand ils ont été maîtrisés, deux détenus tenaient des armes blanches fabriquées avec des lames de rasoirs et une brosse à dent.

 

Lundi vers 23 h 15, une cellule a pris feu de l’intérieur. Deux détenus de la maison d’arrêt de Coulaines qui y logaient tenaient en main des armes blanches de fortunes, fabriquées avec une brosse à dent et des lames de rasoirs, au moment où ils ont été maîtrisés par leurs surveillants.

Puis « Allah akbar ! » (traduisez Dieu est le plus grand) a été entendu. « Au début, on pensait que cette phrase avait été lâchée comme ça, par effet de mode avec l’actualité récente », explique une source proche de l’enquête. Mais on s’est vite aperçu que l’un des deux détenus s’était radicalisé. Ce fait-divers prend donc une tout autre couleur ».

Un guet-apens contre les gardiens ?

Cet avis est nuancé par une autre source proche du dossier : « Radicalisé est un mot fort. On parle juste de confession musulmane. » Quoi qu’il en soit, les premiers éléments de l’enquête semblent révéler que les deux jeunes détenus étaient « déterminés. »

Leur objectif ? Attirer, grâce au feu, leurs surveillants dans la cellule, afin de créer un guet-apens. C’est du moins ce qui leur est reproché : dégradations et tentative d’agression sur des agents de détention.

L’incendie est parti des draps, des couvertures et des probablement des matelas placés sur une chaise contre la porte de la cellule. Formés pour ce type d’incendie, les surveillants ont éteint eux-mêmes le feu tout en maîtrisant les deux détenus. Les pompiers ont ensuite été appelés. L’incendie n’a pas fait beaucoup de dégâts

Les détenus en commission de discipline

Depuis, les deux détenus sont placés en quartier disciplinaire. Ils doivent passer en commission de discipline, ce mercredi. Les deux jeunes hommes semblaient ne pas se connaître avant leur détention.
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