Il y a quelques jours, des surveillants de la prison d'Ensisheim dénonçaient la présence d'un détenu "ingérable", auteur d'insultes quotidiennes et de jets d'excréments visant le personnel. Les syndicats annoncent son transfert vers la maison d'arrêt de Mulhouse ce jeudi 16 avril.
Selon le syndicat Ufap-Unsa (majoritaire), les surveillants d'Ensisheim étaient contraints, à la demande de la direction, de répandre de la litière pour chat dans la cellule de ce détenu et de porter des masques et des surchaussures.
Agé d'une quarantaine d'années et atteint de troubles psychiatriques, le détenu concerné purge actuellement une longue peine dans le quartier d'isolement de la prison alsacienne, a précisé Laurent Boitrand, secrétaire général adjoint de l'Ufap-Unsa. Le syndicat a affirmé avoir écrit à la ministre de la Justice Christiane Taubira pour réclamer le placement de ce prisonnier dans un établissement spécialisé.
"A un moment donné, il y a des établissements pour ça. C'est quelqu'un qui n'a rien à faire dans notre structure. Non seulement on a la garde, mais aussi les soins et l'entretien", a expliqué le syndicaliste.
L'Ufap-Unsa reproche notamment à la direction interrégionale des services pénitentiaires de n'apporter aucune solution à ce dossier. Sollicitée par l'AFP, cette dernière n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat.
Selon le syndicaliste, le détenu aurait séjourné dans 87 prisons depuis 1997, transféré à chaque fois au bout de quelques mois vers une autre prison pour les mêmes motifs. "On ne peut plus gérer ça. La dernière idée de l'administration a été d'acheter de la litière pour chat et de demander aux gardiens de la répandre dans sa cellule et dans le couloir (...) Où va-t-on? On ne garde pas des animaux", s'est interrogé M. Boitrand.
Malgré ce transfert à Mulhouse, L'Ufap-Unsa justice continue de demander son placement dans une institution spécialisée.
Agé d'une quarantaine d'années et atteint de troubles psychiatriques, le détenu concerné purge actuellement une longue peine dans le quartier d'isolement de la prison alsacienne, a précisé Laurent Boitrand, secrétaire général adjoint de l'Ufap-Unsa. Le syndicat a affirmé avoir écrit à la ministre de la Justice Christiane Taubira pour réclamer le placement de ce prisonnier dans un établissement spécialisé.
"A un moment donné, il y a des établissements pour ça. C'est quelqu'un qui n'a rien à faire dans notre structure. Non seulement on a la garde, mais aussi les soins et l'entretien", a expliqué le syndicaliste.
L'Ufap-Unsa reproche notamment à la direction interrégionale des services pénitentiaires de n'apporter aucune solution à ce dossier. Sollicitée par l'AFP, cette dernière n'a pas souhaité réagir dans l'immédiat.
Selon le syndicaliste, le détenu aurait séjourné dans 87 prisons depuis 1997, transféré à chaque fois au bout de quelques mois vers une autre prison pour les mêmes motifs. "On ne peut plus gérer ça. La dernière idée de l'administration a été d'acheter de la litière pour chat et de demander aux gardiens de la répandre dans sa cellule et dans le couloir (...) Où va-t-on? On ne garde pas des animaux", s'est interrogé M. Boitrand.
Malgré ce transfert à Mulhouse, L'Ufap-Unsa justice continue de demander son placement dans une institution spécialisée.
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