Le dossier de la maison d’arrêt de Lure sera évoqué au Sénat, le 9 juin prochain. Via une habituelle séance de questions au gouvernement.
Michel Raison comme d’autres parlementaires et élus départementaux a participé ce jour-là, à la table ronde organisé à huis clos en sous-préfecture. « Il y a un point qui n’a pas été traité du tout », avançait-il hier. Ce point ? L’avenir de la friche immobilière qui resterait en cœur de ville. « Pour l’heure, c’est une propriété de l’État. Mais il a été dit que quand l’État vendrait, la commune serait prioritaire… », résume Michel Raison… qui estime que cette option « pourrait apparaître au mieux comme une plaisanterie, au pire comme une provocation ». Pourquoi ? Parce que cet ensemble construit il y a un siècle et demi que certains experts jugent dangereux serait une épine de plus dans le pied de la Ville. Économiquement s’entend.
« Ni les délais, ni le financement » pour un autre établissement
Dans sa question, Michel Raison espère aussi lever un flou. « La Garde des Sceaux a également précisé avoir obtenu dans le cadre triennal 2015-2017, le lancement d’un nouveau programme pénitentiaire permettant de créer plus de 3.200 places nettes. Comme indiqué dans une réponse à la question écrite n° 12997, les livraisons interviendront entre 2019 et 2024. Alors que la reconstruction d’un autre établissement dans les environs de Lure a sans autre précision été évoquée par la ministre », le sénateur « souhaite savoir si ce projet sera intégré au plan de financement 2015-2017 et si le choix du lieu d’implantation privilégiera finalement le secteur de Lure, affecté par la fermeture » de l’établissement du cœur de ville. « C’est très flou sur l’essentiel », décodait-il hier.Si cette implantation est validée « on ne connaît ni les délais, ni le financement » commente-t-il pour justifier ce besoin de précision. « Je reste optimiste », ajoute le sénateur de Haute-Saône, qui assure « respecter beaucoup » la Garde des Sceaux malgré leurs différences politiques.
Pour être complet sur le suivi de ce dossier, il faut également préciser que le comité tripartite monté pour défendre la prison de Lure s’est réuni mercredi soir, à Lure. Il salue une nouvelle fois « l’unanimité des élus locaux et départementaux sur une même position luronne »...
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