Le Cernéen de 44 ans qui menaçait de faire sauter son immeuble mercredi dans la nuit a été condamné aujourd’hui à une peine ferme de 18 mois au tribunal correctionnel de Mulhouse.
La peine prononcée par le tribunal en comparution immédiate pourrait sembler lourde. Elle tient compte du passé judiciaire du mis en cause condamné pour le même type de faits en octobre 2011 à une peine de sept ans de prison dont un an avec sursis; une peine à la hauteur des faits reprochés.
En février 2010, en plein différend conjugal et alors que les gendarmes tentaient de le raisonner, il n’avait pas hésité à « balancer » une grenade de guerre défensive sous le fourgon des militaires. Et alors qu’il s’était réfugié dans la cave de l’immeuble, il avait dégoupillé une seconde grenade jetée celle-là sur les gendarmes.
L’homme a depuis purgé sa peine et est en liberté conditionnelle depuis sept mois. Résidant toujours à la même adresse dans le quartier du Donon, rue du Ventron à Cernay, il s’est à nouveau fait remarquer mercredi soir en allant régler ses comptes avec une nièce qu’il accuse de jeter de l’huile sur le feu dans ses relations de couple. Il s’en est pris à un voisin qui a tenté de calmer le jeu. Et lorsque les gendarmes sont arrivés, ce fut l’apothéose avec des insultes, des menaces de mort et la promesse de faire sauter l’immeuble.
En tout, sept infractions lui étaient reprochées. Lui à la barre reconnaît tout juste avoir abîmé le feu arrière d’une voiture, mais nie tout le reste en bloc.
Me Spaety, pour les gendarmes, a insisté...
Lire la suite sur les DNA
En février 2010, en plein différend conjugal et alors que les gendarmes tentaient de le raisonner, il n’avait pas hésité à « balancer » une grenade de guerre défensive sous le fourgon des militaires. Et alors qu’il s’était réfugié dans la cave de l’immeuble, il avait dégoupillé une seconde grenade jetée celle-là sur les gendarmes.
L’homme a depuis purgé sa peine et est en liberté conditionnelle depuis sept mois. Résidant toujours à la même adresse dans le quartier du Donon, rue du Ventron à Cernay, il s’est à nouveau fait remarquer mercredi soir en allant régler ses comptes avec une nièce qu’il accuse de jeter de l’huile sur le feu dans ses relations de couple. Il s’en est pris à un voisin qui a tenté de calmer le jeu. Et lorsque les gendarmes sont arrivés, ce fut l’apothéose avec des insultes, des menaces de mort et la promesse de faire sauter l’immeuble.
En tout, sept infractions lui étaient reprochées. Lui à la barre reconnaît tout juste avoir abîmé le feu arrière d’une voiture, mais nie tout le reste en bloc.
Me Spaety, pour les gendarmes, a insisté...
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