220% : c'est le taux d'occupation de la maison d'arrêt de Nîmes.
Trois détenus par cellule de neuf mètres carrés. Résultat : une hygiène déplorable, une promiscuité maximale avec, à la clé, des tensions, des agressions qui se multiplient. les syndicats de surveillants tirent la sonnette d’alarme.
La maison d'arrêt de Nîmes est au bord de l'explosion. Avec un taux d'occupation de 220%, C'est la plus surpeuplée de France métropolitaine. Quelque 440 détenus se partagent les 192 places de l'établissement pénitentiaire.
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Une situation intenable pour les détenus qui peuvent être jusqu'à trois dans une cellule de neuf mètres carrés, mais aussi pour les personnels de cette maison d'arrêt. Le syndicat de surveillants UNSA Justice dénonce cette situation ainsi que la vétusté de la prison construite en 1974.
La procureure de la République, Laure Buccuau, estime pourtant que tous les efforts sont faits pour tenter de recourir le moins possible à l'emprisonnement.
Le préfet du Gard, Didier Lauga, regrette cette situation, mais précise qu'il n'existe pas de projet de nouvelle prison dans notre département.
L'Observatoire international des prisons a enclenché plusieurs recours contre la surpopulation dans cette maison d'arrêt. Une condamnation de la France est inévitable selon Nicolas Ferran, le responsable juridique de l'OIP.
Frédéric Pallini, le secrétaire départemental adjoint du syndicat UFAP-UNSA du Gard était l'invité de France Bleu Gard Lozère ce lundi matin. Il a décrit une situation intenable.
France Bleu
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