Le détenu a écopé d’une semaine de suspension de travail. Une sanction bien légère, dénoncent les surveillants du centre pénitentiaire de Plœmeur, près de Lorient (Morbihan).
La sanction ? Une semaine de suspension de travailLe détenu soupçonné de les avoir fabriqués est passé devant la commission de discipline interne de l’établissement. "Mais la sanction a été très minime. Seulement une semaine de suspension de travail", dénonce Frédéric Bescon, délégué interrégional du syndicat pénitentiaire des surveillants non gradés (SPS).
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En cause selon lui ? "Le quartier disciplinaire est fermé depuis deux semaines, faute de personnel."
"Le quartier disciplinaire n’est pas fermé"Faux, rétorque Gaëlle Verschaeve, la nouvelle directrice de la prison de Plœmeur depuis mars. "Le quartier disciplinaire n’est pas fermé. Seulement, jusqu’ici, il était vide. Et je n’y mets pas d’agents pour limiter les heures supplémentaires dans une situation difficile à cause de nombreux arrêts maladie."
"Il comptait en fabriquer d’autres"S’agissant de la sanction infligée au détenu, "je reconnais qu’elle est légère et je comprends que les personnels ne sont pas très contents, confie Gaëlle Verschaeve. Le dossier disciplinaire était mal monté. Je vais intervenir. On a trouvé, depuis, des manches de couteau et on peut envisager que le détenu comptait en fabriquer d’autres."
Le détenu, libérable dans un mois, devrait repasser devant la commission de discipline. Ouest-france
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