La plus grosse promotion de l'École nationale de l'Administration pénitentiaire - 900 élèves - finit sa formation au pas de charge.
«Bougez! On dirait des détenus dans une cour de promenade!» Sur les tatamis du gymnase de l'École nationale de l'Administration pénitentiaire (Enap), les futurs conseillers d'insertion et de probation suivent leur cours de self-défense sous l'œil viril de Steve Sollier,
surveillant-moniteur de «techniques d'intervention». Cette nouvelle promotion de 265 élèves a intégré l'école fin août et s'est engagée pour deux ans d'enseignement au terme desquels elle sera affectée en milieux ouvert ou fermé.
«Cela m'est égal. Je n'ai pas peur de la prison. Dans tous les cas, ce qui est important, c'est l'humain. Et puis un homme en milieu ouvert, c'est souvent un homme qui a été derrière les barreaux… C'est le même», lâche Élise, 40 ans, mère de trois enfants, diplômée d'une école de commerce et longtemps impliquée dans l'aide aux handicapés.
Ici, l'âge des élèves est compris entre 19 et 45 ans. Certains étaient étudiants en droit, fonctionnaires ...
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