La demande de permission de Noël de Jacqueline Sauvage n'a pas pu être examinée par l'administration pénitentiaire, faute de personnel suffisant.
Pour la soutenir, la présidente de son comité de soutien, Eva Darlan, appelle les Français à lui écrire.
Jacqueline Sauvage passera Noël seule, en prison. Faute de personnel suffisant, sa demande de permission n'a pas pu être examinée.
Cette femme de 68 ans, condamnée à dix ans de prison pour le meurtre de son mari violent à La Selle-sur-le-Bied (Loiret) en 2012, est donc privée de fêtes en famille, contrairement aux deux années précédentes.
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Son comité de soutien appelle les Français à lui écrire, afin de soulager un peu sa peine. "Ça la réconforte. Elle voit bien qu'on l'attend, qu'elle représente quelque chose, qu'elle n'est pas rien, contrairement à ce qu'on lui a dit toute sa vie. On reconnaît sa souffrance", explique Eva Darlan, la comédienne et présidente du comité.
Une justification "honteuse"
Aux yeux d'Eva Darlan, la décision de l'administration est particulièrement cruelle. "La période de Noël est un rassemblement familial, dit-elle. Allez dire à quelqu'un qui est en prison, que ce soit elle ou d'autres, qu'il sera privé de famille. Ils lui refusent une sortie de Noël quand même !"
Comment voulez-vous qu'elle aille bien ? Ce qu'elle vit est absolument terrible.
Au-delà de l'aspect symbolique de ce refus, c'est la justification de l'administration qui met Eva Darlan hors d'elle : "Il y avait trop de dossiers à traiter, donc ils lui ont dit non, prétextant qu'elle était déjà sortie il y a trois mois. C'est absolument dégueulasse ce qu'ils font à cette femme. Elle est en train de devenir un martyre. C'est une honte !"
Franceinfo
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