Les deux leaders de la mutinerie au centre pénitentiaire de Valence du 27 novembre dernier étaient aujourd'hui devant le tribunal correctionnel de Grenoble.
Ils n'ont pas été jugés, le procès aura lieu le 10 mars 2017, pour leur laisser le temps de préparer leur défense.
"Vous risquez jusqu'à 10 ans de peine de prison supplémentaire". L'un des deux détenus reste impassible à l'annonce de la présidente de la cour, l'autre hausse les sourcils, surpris. Il devait sortir de prison en 2019, et la perspective de rester une décennie supplémentaire derrière les barreaux ne l'enchante visiblement pas.
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Les deux hommes sont soupçonnés d'être à l'origine de la mutinerie du 27 novembre dernier à Valence. Sous la menace d'une arme artisanale, un surveillant avait été forcé à leur remettre ses clés.
Ils avaient alors mis le feu à plusieurs matelas du troisième étage de la prison, et brisé toutes les caméras de vidéo surveillance. Des dégâts considérables (une expertise évalue actuellement le coût des réparations) accentués par la quantité d'eau utilisée pour éteindre le feu : celle-ci s'est infiltrée et a mis hors-service tout le système électronique du bâtiment.
Les conditions d'incarcération en question
Les deux détenus seront donc jugés le 10 mars prochain. Pour le plus âgé, qui devait rester en prison jusqu'en 2033, cette mutinerie était une protestation contre les conditions d'incarcération qu'il subissait.
Ce jeudi, il a demandé à la cour de faire intervenir l'un des gardiens de la prison en tant que témoin, pour attester de la situation dans le centre pénitentiaire de Valence.
Une requête acceptée par la cour.
L'autre détenu s'est lui insurgé après la délibération de la cour : "bravo madame la juge"...
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