Sept mois après la mise en place du pôle d'extraction judiciaire au Mans, les agents chargés d'escorter les détenus sont accablés.
Comme les policiers, les agents de l'administration pénitentiaire sont soumis au devoir de réserve.
Ils n'ont pas le droit de grève et doivent faire preuve de mesure dans leurs propos.
Pas toujours facile quand les conditions d'exercice sont particulièrement difficiles. C'est donc sous couvert de l'anonymat que deux d'entre eux témoignent.
Liens commerciaux :
Rendez-vous est pris, un soir après le travail, dans une cafétéria au nord du Mans. Les deux hommes ont les traits tirés, les yeux rouges.
La fatigue s'accumule et ça se voit. « On tourne comme des avions de chasse. En moyenne, on fait entre 50 et 80 heures supplémentaires par mois »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire