Chacun(e) y verra ce qu'il(elle) veut bien y voir... Il faut juste ne pas être dupe...
Plus de 350 surveillants pénitentiaires bloquaient lundi soir la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne) pour protester contre l'agression de six gardiens la semaine dernière lors d'une altercation entre détenus qui avait dégénéré en bagarre générale.
Plus de 350 surveillants pénitentiaires bloquaient lundi soir la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne) pour protester contre l'agression de six gardiens la semaine dernière lors d'une altercation entre détenus qui avait dégénéré en bagarre générale.
Le blocage a duré près de trois heures, et il a fallu l'intervention des gendarmes mobiles, qui ont éteint avec l'aide des pompiers cinq barricades en flammes et délogé les manifestants des abords de la maison d'arrêt.
L'intersyndicale a obtenu un rendez-vous avec le directeur de l'administration pénitentiaire attendu cet après-midi à 14h à Fleury-Mérogis. Les syndicats demandent plus d'effectifs.
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La plus grande maison d'arrêt d'Europe est actuellement remplie à 180% de sa capacité. Elle accueille plus de 4.200 détenus et près de 150 postes de fonctionnaires sont vacants, selon les syndicats. Les surveillants de Fleury-Mérogis réclament également une fouille générale de la prison et l’abrogation de la législation qui les oblige à justifier les fouilles à nu de détenus.
"Ils vont tenter de tuer le mouvement avec quelques mesurettes"
Alexandre Caby, délégué UFAP-UNSA Justice de Fleury-Mérogis, est satisfait d'avoir obtenu la visite du directeur de l'administration pénitentiaire (mardi à 14h), mais il sait que ça ne signe pas la fin du mouvement de contestation. "C’est un premier pas, parce que c’était une de nos exigences, qu’il se déplace sur l’établissement afin d’écouter nos revendications.
Sauf qu’on espère qu’il ne se déplacera pas avec une coquille vide, donc on ne lâchera pas la pression. C’est l’habitude de notre administration: ils vont tenter de tuer le mouvement avec quelques mesurettes.
Sauf que nous, on ne s’arrêtera pas avec quelques mesurettes. La mobilisation de ce soir (lundi soir, ndlr) l’a démontré. On est venu à plusieurs centaines, on est mobilisé et déterminé. Fleury-Mérogis c’est l’établissement qui est capable de mettre le feu à tous les établissements de France. Donc si le directeur de l’administration pénitentiaire ne nous entend pas, il faut qu’il s’attende à une contagion importante, parce que nous on ne lâchera rien en terme de sécurité. Il s’agit de nos vies".
BFM TV
Comme d'habitude il n'y aura rien, quant aux autres prisons elles resteront muettes, comme d'habitude.
RépondreSupprimerJe pense aussi que les syndicats grassouillets de l'AP doivent faire un ptit coup d'éclat, se montrer, histoire de dire qu'ils existent avant les élections professionnelles...
SupprimerAttention à la manipulation des agents.
Par ailleurs, si on enlève les dassés et autres détachés, le chiffre devait être légèrement moins important.
Certains font de ce genre d'opérations leur fond de commerce. Et effectivement, c'est souvent sans lendemain...