«Je demande donc au directeur de l'Administration pénitentiaire de mettre en œuvre les éléments techniques nécessaires à l'agrandissement de l'ENAP à Agen.»
On ne peut pas mieux dire que cette phrase de Jean-Jacques Urvoas, le garde des Sceaux reprenant à son compte le mot de Manuel Valls, en octobre 2016, indiquant «que l'extension des capacités de l'ENAP à Agen était une option naturelle.»
Pas si simple, note Jean Dionis, «Manuel Valls après le déjeuner à la préfecture expliquait quand même que pour ce projet, « y'a match »». Lire des sites en concurrence. Alors, qu'est ce qui a fait pencher la balance en faveur du Lot-et-Garonne ?
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Incontestablement la qualité du dossier présenté par Agen et l'union sacrée – politiquement — autour de la candidature d'Agen. Il est vrai que l'agglomération, le département et la région aussi, mettent des moyens dans la balance.
«Déjà pour 597 441 € pour le foncier plus 2,7 millions d'e pour les réseaux.» Et l'argument possible avec l'ENAP à Agen, «moins cher et plus vite», concerne aussi la construction de l'hébergement.
«Nous avons l'expérience de 1993, date de la construction de l'ENAP avec un bailleur social.» Le schéma de construction sera identique, «seule modification par rapport au dossier de candidature déposé en juillet 2016, il faudra construire 300 logements et non 150 !»
Site sensible
Sur le site, il y aura aussi un amphithéâtre de 300 places en plus, un gymnase en plus, un stand de tir plus vaste et l'extension du restaurant.
«Plus la sécurisation du site par l'aménagement d'une clôture parce que bien sûr il s'agit d'un site sensible.»
Enfin, satisfaction aussi pour Lucette Lousteau, qui se félicite «de ce choix qui est une excellente nouvelle pour le territoire...
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