lundi 16 mai 2016

Montmédy : plainte après le décès d’une mère au parloir de la prison lors d’une visite

Le parquet de Verdun (Meuse) a ouvert une enquête pour «recherches des causes de la mort» tandis que la famille a déposé une plainte contre X pour «homicide involontaire» et «non assistance à une personne en péril». 

Lorraine: plainte après le décès d’une mère au parloir de la prison lors d’une visite

La victime, une mère rendant visite à son fils en prison, est décédée au parloir.



La visite de la mère de famille à son fils détenu a mal tourné dimanche dernier à la prison meusienne de Montmédy, dans la Meuse. Une femme âgée de 66 ans est décédée alors qu’elle se trouvait au parloir de l’établissement, selon des sources syndicales.

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Dans l’après-midi, cette femme s’est présentée à la prison et a succombé d’un malaise cardiaque dans les minutes suivantes. Les pompiers et le SAMU n’ont rien pu faire pour sauver la sexagénaire qui rendait visite à son fils de 28 ans condamné en appel à Metz (Moselle) pour «homicide volontaire», «vol aggravé et menaces».

La sexagénaire aurait été privée de sa bouteille d’oxygène au moment où elle est entrée dans la prison. Selon L’Est Républicain, à son arrivée à la maison d’arrêt elle avait cette bouteille mais le personnel a refusé de la laisser entrer en l’absence de certificat médical. Voulant rendre visite à son fils récemment transféré dans cette prison de Meuse, elle aurait accepté.

Le parquet de Verdun quant à lui a ouvert une enquête pour «recherches des causes de la mort» tandis que la famille a déposé une plainte contre X pour «homicide involontaire» et «non assistance à personne en péril», considérant que le personnel a refusé sans raison de donner accès à la sexagénaire en lui interdisant sa bouteille d’oxygène. Le personnel de la prison meusienne n’aurait pas fait consulter la victime par un médecin qui n’a pas pu présenter un certificat médical en règle au moment de son accès  à la prison.

La victime n’a signé aucune décharge en se séparant de sa prison. La direction interrégionale des services pénitentiaires (DISP) citée par Le Républicain Lorrain de samedi indique qu’«une bouteille à oxygène n’est pas concernée par un règlement particulier. Mais il y a des consignes de sécurité et des mesures de contrôles des visites, surtout en période de plan Vigipirate. Une telle bouteille peut devenir un élément explosif».

Une enquête est ouverte après la plainte de la famille pour déterminer les circonstances du décès de cette femme «à la santé fragile».

Loractu

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