Un homme, détenu au centre pénitentiaire de Saint-Maur, s’était évadé du tribunal de Bourges, le 10 octobre. Il a été repris hier.
C'est un habitué des tribunaux et des prisons qui s'était présenté devant la Cour d'appel de Bourges, le 10 octobre dernier. Ibrahim Naime, déjà condamné à vingt et une reprises pour des faits d'outrages, rébellions, violences et menaces, contestait alors deux décisions des tribunaux correctionnels de Bourges et Châteauroux, concernant des menaces de crimes et outrages envers deux surveillants. Des délits dont l'homme semblait coutumier : de 2009 à 2012, il avait ainsi été à l'origine de dix-neuf incidents en détention, où son comportement posait problème, et avait été incarcéré dans vingt-quatre prisons différentes.
Il s'était déjoué de son escorte
Alors qu'il risquait dix mois de prison ferme supplémentaires, l'homme avait profité de la mise en délibéré de son affaire pour se déjouer de son escorte de quatre gendarmes qui l'avaient accompagné depuis la prison indrienne. Se rapprochant d'abord de son avocate pour converser avec elle, il s'était ensuite discrètement faufilé vers la salle des détenus puis le couloir attenant, avant de s'évanouir dans le jardin public voisin. Malgré la rapidité de l'alerte et le renfort de huit unités de gendarmerie, police, brigade anticriminalité et équipes cynophiles, le détenu n'avait pas été repris.
L'enquête sur son évasion avait alors été confiée à la brigade de sûreté urbaine du commissariat de Bourges et à la brigade de recherches de la gendarmerie de Bourges. C'est cette dernière qui est parvenue à retrouver sa piste et à l'interpeller, jeudi soir, à Paris, à proximité de la gare d'Austerlitz. Sa cavale n'aura donc duré qu'un mois. Il a été incarcéré à Bourges et devrait à nouveau comparaître devant le tribunal berruyer, cette fois pour évasion.
La Nouvelle République
Il s'était déjoué de son escorte
Alors qu'il risquait dix mois de prison ferme supplémentaires, l'homme avait profité de la mise en délibéré de son affaire pour se déjouer de son escorte de quatre gendarmes qui l'avaient accompagné depuis la prison indrienne. Se rapprochant d'abord de son avocate pour converser avec elle, il s'était ensuite discrètement faufilé vers la salle des détenus puis le couloir attenant, avant de s'évanouir dans le jardin public voisin. Malgré la rapidité de l'alerte et le renfort de huit unités de gendarmerie, police, brigade anticriminalité et équipes cynophiles, le détenu n'avait pas été repris.
L'enquête sur son évasion avait alors été confiée à la brigade de sûreté urbaine du commissariat de Bourges et à la brigade de recherches de la gendarmerie de Bourges. C'est cette dernière qui est parvenue à retrouver sa piste et à l'interpeller, jeudi soir, à Paris, à proximité de la gare d'Austerlitz. Sa cavale n'aura donc duré qu'un mois. Il a été incarcéré à Bourges et devrait à nouveau comparaître devant le tribunal berruyer, cette fois pour évasion.
La Nouvelle République
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire