Un polonais a été condamné en 2004 à 25 ans de prison pour le viol et le meurtre d'une adolescente de 15 ans.
Dix-huit ans plus tard, il a été acquitté par la Cour suprême de Pologne. Après la réouverture du dossier et la connaissance de nouvelles preuves, un nouveau suspect a été arrêté et inculpé.
La Cour suprême de Pologne a acquitté ce mercredi un homme condamné en 2004 à 25 ans de prison pour le viol et le meurtre d'une adolescente de 15 ans, et qui a passé dix-huit ans en prison. Le parquet avait demandé la réouverture du dossier de Tomasz Komenda, ayant pris connaissance de l'existence de nouvelles preuves.
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L'affaire avait été relancée en 2017 à la demande des parents de la victime, puis un nouveau suspect a été arrêté et inculpé. L'enquête se poursuit sur le rôle de ce dernier dans le crime commis le 31 décembre 1996 près de Wroclaw, dans le sud-ouest de la Pologne.
Une autre enquête a été ouverte par le parquet de Lodz sur des irrégularités supposées dans l'enquête ayant conduit à la condamnation de Komenda.
Son avocat va réclamer une indemnisation de 2,3 millions d'euros
Son avocat a annoncé qu'il allait réclamer à l'État une indemnisation de son client à hauteur d'au moins dix millions de zlotys, soit 2,3 millions d'euros.
Komenda lui-même, aujourd'hui âgé de 42 ans, qui n'a pu retenir ses larmes lors de la lecture de la décision d'acquittement, a déclaré par la suite qu'il comptait faire tout son possible pour que ceux qui ont contribué à sa condamnation soient poursuivis en justice.
« Comment ces gens qui m'ont mis en prison peuvent-ils se regarder dans un miroir ? »
« Je ne m'arrêterai pas, je ferai en sorte que ces personnes se retrouvent sur le banc des accusés et ressentent ne serait-ce qu'un instant ce que moi, j'ai ressenti pendant dix-huit ans », a-t-il dit devant la presse. « Comment ces gens qui m'ont mis en prison peuvent-ils fonctionner normalement ? Comment peuvent-ils se regarder dans un miroir, comme s'ils n'avaient rien à se reprocher ? », s'est-il demandé.
Il semblait viser notamment une personne qui l'avait dénoncé à la police, croyant l'avoir identifié sur un portrait-robot diffusé par les enquêteurs, et des policiers qui auraient ensuite cherché à lui faire avouer le crime qu'il n'avait pas commis.
Ouest-france
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