Fermé depuis le 22 février suite à un accident, l’atelier de métallerie de la prison de Melun va rouvrir après travaux. Il emploie une quinzaine de détenus.
L’atelier métallerie RIEP (régie industrielle des établissements pénitentiaires) du centre de détention de Melun va rouvrir prochainement. L’endroit est fermé depuis le 22 février, après un accident. Un détenu, qui conduisait un chariot, a heurté un pilier et provoqué l’effondrement du sous-plafond.
Les quinze prisonniers, qui y travaillent de 7 heures à 13 h 30, du lundi au vendredi, pourront bientôt réintégrer l’atelier après des travaux de sécurisation du site et de nettoyage, indique l’administration pénitentiaire.
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L’observatoire international des prisons (OIP) s’est ému du cas du détenu à l’origine du sinistre, estimant qu’il a subi « une triple peine ». « Il a été déclassé, c’est-à-dire privé de son emploi, il est passé en commission de disciplines et a été condamné à douze jours de quartier disciplinaire avec sursis », s’indigne François Bès, de l’OIP.
« Le détenu a été sanctionné de 12 jours de quartier disciplinaire avec sursis, il n’y est donc pas allé, tempère l’administration pénitentiaire. Et il ne lui est pas interdit de travailler à d’autres tâches, à l’imprimerie par exemple. »
Et quid des autres détenus de la métallerie ? « Tout a été fait pour les reclasser, aux cuisines par exemple. Le problème, c’est que nous n’avons pas de travail pour tout le monde. Il y a une liste d’attente », rapporte un surveillant.
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