En contrôlant un sac rempli de linge, déposé après une rencontre au parloir ce mercredi 2 mai, les surveillants pénitentiaires sont tombés sur un pistolet.
La visiteuse, "une amie", a été placée en garde à vue.
De mémoire de surveillant, à la maison d’arrêt d’Angers, cela n’était jamais arrivé. Une personne a tenté d’introduire une arme à feu, mercredi 2 mai, dans la prison. Elle était destinée à un détenu.
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Ce mercredi matin était un jour de parloir pour les familles des détenus. Peu après 8 h, une femme se rend à la maison d’arrêt et dépose un sac rempli de linge destiné à un proche en détention. À l’intérieur, un pistolet a été dissimulé.
Une enquête a été ouverte
Novice ou inconsciente ? La visiteuse, qui serait une amie du détenu, n’avait peut-être pas prévu que tout ce qui entre dans la prison soit fouillé. Les surveillants pénitentiaires ont donc intercepté la découverte qui n’avait rien de factice. « Ce n’est pas un fait courant de découvrir une arme à feu, assure la direction interrégionale de l’administration pénitentiaire. On saisit plutôt de la drogue ou des armes blanches. »
Les faits ont rapidement été signalés au parquet d’Angers. L’"amie du détenu" a été interpellée puis placée en garde à vue. L’homme à qui elle voulait remettre l’arme a un casier judiciaire bien fourni. Âgé de moins de 25 ans, il a été condamné à plusieurs reprises pour des faits de violences, menaces de mort et stupéfiants.
Une enquête a été ouverte et confiée au Service régional de police judiciaire (SRPJ) d’Angers.
Ouest-france
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