Le centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe doit accueillir à la rentrée prochaine un quartier de prise en charge des personnes radicalisées.
Des travaux d'aménagement doivent prochainement débuter. Mais au-delà des moyens matériels, les personnels s'inquiètent du manque de moyens humains.
Inauguré au printemps 2013, le centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe, près d'Alençon, a dès le départ été présenté comme un établissement conçu pour accueillir des détenus difficiles.
Et ses cinq années d'existence, émaillées de nombreux incidents et agressions, n'ont pas manqué d'illustrer cette affirmation.
A plusieurs reprises, les personnels se sont mobilisés pour dénoncer leurs conditions de travail et déplorer le manque de moyens.
Lors du grand mouvement de protestation dans les prisons françaises du début d'année, les agents de la prison ornaise étaient d'ailleurs parmi les plus remontés.
Une délégation du syndicat majoritaire dans la profession, FO, est venue ce vendredi matin rencontrer les surveillants. Cette visite intervient alors que se profile désormais à grand pas l'ouverture, au sein de l'établissement, d'un QPR, un quartier de prévention de la radicalisation.
Dans un premier temps, une douzaine de détenus doivent être accueillis au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe fin août début septembre. Des travaux d'aménagement, estimés à 600 000 euros, vont bientôt débuter. Mais quid des moyens humains ?
France 3
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