Deux ans après la mutinerie qui avait fait de gros dégâts à la prison de Valence, dans la Drôme, le chantier de réparation devrait débuter d'ici la fin de l'année. Il devrait durer sept mois.
Les flammes et les fumées ont dévasté le rez-de-chaussée et les étages. Les détenus avaient également cassé les caméras de vidéo-surveillance à coups de casserole et projeté au sol du gros électro-ménager (machine à laver) depuis les étages supérieurs. Depuis, ce bâtiment est resté vide. Inutilisable. Il a fallu beaucoup de temps à l'administration pénitentiaire pour organiser le chantier de remise en état.
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L'administration explique avoir rencontré deux freins. Elle n'est que locataire du centre pénitentiaire de Valence. Les murs appartiennent à un partenaire privé et la négociation s'est révélée compliquée entre les deux parties. Ce chantier est d'une grande ampleur, et chacun souhaitait payer le moins possible.
Ensuite, il n'était pas question de reconstruire à l'identique et de risquer une nouvelle mutinerie. Un audit a donc été réalisé. Une étude pour améliorer les dispositifs de sécurité du bâtiment. Et cela a pris du temps, mais l'administration pénitentiaire l'assure : c'est désormais réglé et "tout est mis en oeuvre pour démarrer le chantier en décembre".
Le chantier devrait durer sept mois. Les dégâts causés par la mutinerie avaient été estimés à un million sept cent mille euros. Les réparations, elles, coûteront plus cher mais aucun chiffre précis n'est annoncé pour l'instant.
France Bleu
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