Lundi, venu au tribunal pour répondre d’un vol de téléphone portable, un Rémois de 46 ans n’est jamais arrivé jusqu’à la salle d’audience.
Lors de la fouille à l’entrée, les vigiles ont découvert dans son sac à dos un cutter, une paire de ciseaux, deux couteaux à cran d’arrêt et trois seringues encore emballées.
Absent lors du procès – et pour cause car la police est venue l’arrêter – l’homme fut néanmoins jugé et condamné à quatre mois de prison (bien qu’informé, le tribunal avait décidé de retenir l’affaire en voyant d’un mauvais œil les 32 mentions inscrites à son casier judiciaire).
Un prévenu très pessimiste
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Mardi, le quadragénaire est revenu au palais de justice – cette fois-ci par l’entrée des artistes, sous bonne escorte – pour répondre de la détention des armes blanches.
D’après ses explications, il redoutait de se prendre une peine avec arrestation à la barre pour le vol du portable, crainte justifiée par son statut de multirécidiviste. Il avait donc décidé de venir avec vêtements et nécessaire de toilette dans son sac à dos pour ne pas être pris au dépourvu en cas de départ à la maison d’arrêt.
Toute la quincaillerie traînait au fond, il ne s’en souvenait plus et ne s’en est pas rendu compte en faisant son baluchon.
L’étourdi s’en sort bien. Jugé dans le cadre d’un plaider-coupable, il est reparti libre après avoir été condamné à un travail d’intérêt général de 105 heures. Les quatre mois ne sont pas exécutoires tout de suite. Un aménagement reste possible.
L'Union
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