Le gouvernement réfléchit à la possibilité d'envoyer dans ce centre les migrants condamnés à l'expulsion suite à un délit ou ceux dont la demande d'asile a été refusée au même motif.
La mesure divise les danois, mais également la communauté internationale.
Le gouvernement danois vient en effet de dévoiler un accord signé avec l’extrême droite qui prévoie de créer un centre de détention pour les étrangers en attente d’expulsion suite à des crimes. Un centre qui serait bâti sur une île abandonnée qui abrite l’Institut vétérinaire de recherche sur les virus.
Un lieu de transition
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L’information a été dévoilée par le gouvernement danois le 30 novembre dernier dans le cadre d’un accord sur le budget signé entre le gouvernement libéral-conservateur du pays et le Parti d’extrême droite danois (Dansk Folkeparti, DF).
Selon Le Monde, l’une des propositions consiste donc à transformer l’île de Lindholm, un bout de terre de 7 hectares située dans le golfe de Stege au sud de Copenhague, un centre de détention pour les étrangers qui font l’objet d’une procédure d’expulsion.
Plus précisément, l’île accueillerait les personnes étrangères condamnées à l’expulsion après avoir commis un crime sur le sol danois tout comme les étrangers délinquants dont la demande d’asile a été rejetée et qui doivent donc regagner leur pays d’origine.
D’ici 2021
Ce nouveau centre, censé apaiser les tensions dans la région de Kærshovedgard où se trouve le centre actuel et dont les riverains ont haussé le ton, évoquant des problèmes de sécurité. Si le projet est entériné, l’île de Lindholm pourrait accueillir ses premiers résidents d’ici 2021.
Ce lieu d’accueil sera géré par l’administration pénitentiaire danoise et pourrait accueillir 125 personnes qui seront placées sous surveillance policière permanente. Pourtant, le gouvernement précise qu’il ne s’agira pas d’une prison car des bateaux assureront les liaisons avec le continent. Il faudra simplement que les “détenus” pointent chaque soir.
En attendant, l’île devra être décontaminée, car les activités de l’institut vétérinaire consistaient notamment en des recherches sur le virus de la rage et de la peste porcine. Cet institut ferma ses portes pour permettre l’installation du centre de détention.
24 Matins
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